Procrastiner,
c’est reporter une tâche que l’on pensait devoir faire ou que l’on nous
demandait d’accomplir dans l’instant. C’est un comportement qui présente
évidemment de nombreux inconvénients et qui peut occasionner une souffrance
importante lorsqu’il se répète régulièrement.
Bien souvent, la procrastination crée une charge mentale non négligeable,
augmente le niveau de stress et entraîne de la culpabilité. Parfois, cela peut
même nous faire passer à côté d’opportunités importantes, nuire aux personnes
qui nous entourent et impacter l’image qu’elles ont de nous-même.
Mais ce comportement ne peut-il pas aussi, dans certaines circonstances bien
précises, présenter certains bénéfices ?
Avant toute chose, il faut distinguer
la procrastination passive et la procrastination active. La procrastination
passive, c’est reporter une tâche indéfiniment sans que cela ne nous apporte un
quelconque bénéfice. La procrastination active, c’est tirer parti de l’acte de
procrastiner. Vous l’aurez compris, c’est donc cette forme-là qui peut parfois
nous être utile.