Lors d’une
véritable procrastination, la même tâche est repoussée de jours en jours. Que
ce soit au plan professionnel ou personnel, cela finit inévitablement par
générer un sentiment de malaise.
Bien
entendu, un ressenti est une sensation subjective qui va se présenter
différemment pour chacun. Citons toutefois les principaux :
- L'augmentation de
la charge mentale : en effet, ce n’est pas parce que l’on repousse
ce que l’on sait devoir faire que notre mental
en est déchargé. Bien au
contraire, il conserve plus ou moins nettement la tension de ce qui reste
à faire. Cela génère du stress.
- La diminution de
l'estime de soi par
le ressenti d’une culpabilité de plus en plus présente au fur et à mesure
des reports. Des émotions désagréables tentent de s’exprimer. Elles
peuvent être attribuées dans un premier temps à la tâche elle-même qu’il
suffirait d’écarter pour être soulagé. Par expérience malheureusement,
c’est le contraire qui se passe !
- Une irritabilité
accrue par la
mauvaise conscience de ne pas faire ce que l’on devrait et par le regard
de l’entourage qui ne comprend pas la raison de la procrastination.
- Un sommeil
dégradé car le
poids des tâches repoussées, la perspective de ce qui devient très urgent,
peut-être même le sentiment d’impuissance devant l’incapacité à trouver le
temps de faire tout ce qui ne peut plus accepter de délai, suscitent des
pensées négatives davantage perceptibles lorsque l’on cherche le repos.
Parfois jusque dans les rêves.
Remarquons
que chacune de ces conséquences peut également être cause de la
procrastination, ce qui devient un cercle vicieux.