Risques psychosociaux : mieux les comprendre, mieux les prévenir

Les RPS ne concernent que les salariés fragiles : C’est faux ! Tous les salariés peuvent être concernés par les risques psychosociaux. Selon le 11^ème baromètre du cabinet Empreinte Humaine sur l’état psychologique des salariés français, les moins de 29 ans, les femmes et les managers sont les plus touchés.

Le stress au travail, c’est nécessaire : C’est faux !Le stress n’est pas indispensable à la motivation et à l’engagement des collaborateurs. Par ailleurs, les effets néfastes du stress chronique sur la santé ont été largement démontrés.

Les RPS, ce n’est qu’une affaire individuelle : C’est faux ! Selon l’article L. 4121-1 du Code du travail, les entreprises ont l’obligation de prendre des mesures pour assurer la sécurité ainsi que la santé physique et mentale de leurs collaborateurs.

Prévenir les RPS, ça ne sert à rien : C’est faux ! Entre 75 % et 90 % des salariés pensent que la prévention des risques psychosociaux pourrait impacter positivement le recrutement, la rétention, la productivité, le sentiment d’appartenance, l’engagement et le rapport au travail.

Publié en 2011, le rapport Gollac - fruit des travaux de Michel Gollac et Marceline Bodier - fait aujourd’hui référence lorsque l’on souhaite définir les risques psychosociaux. 

Ils y sont présentés comme des « risques pour la santé mentale, physique et sociale engendrés par les conditions d’emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental ».

Pour davantage de simplicité, l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) présente quant à lui les RPS comme « des situations de travail où sont présents, combinés ou non, du stress, des violences internes et des violences externes ».

Généralement, 6 grands facteurs se distinguent lorsque l’on évoque les RPS. 

Il y a l’intensité et le temps de travail (ex : une surcharge de tâches), les exigences émotionnelles (ex : la peur face à un public violent), l’autonomie (ex : des compétences sous-exploitées), les rapports sociaux (ex : des relations entre collègues difficiles), les conflits de valeur (ex : le manque de sens du travail accompli) et l’insécurité (ex : des menaces pour la sécurité de l’emploi).

Leurs conséquences sont nombreuses.

La santé des salariés peut être altérée avec le développement notamment de maladies cardiovasculaires mais aussi de troubles psychiques comme la dépression, les troubles anxieux ou l’épuisement professionnel.
Par ailleurs, à l’échelle de l’entreprise, on peut observer des effets sur l’absentéisme, le turnover, la productivité, le climat social et, in fine, sur la marque employeur et l’image de marque.

Selon l’article L. 4121-1 du Code du travail, les entreprises ont l’obligation de prendre des mesures pour assurer la sécurité ainsi que la santé physique et mentale de leurs collaborateurs.

Complétée par deux accords nationaux interprofessionnels sur le stress au travail (2008), le harcèlement moral et la violence au travail (2010), la réglementation ne semble toutefois pas suffire à mobiliser pleinement les entreprises. 

En effet, seuls 4 salariés sur 10 disent qu’il existe un plan d’action de prévention des RPS dans leur organisation et ils sont 9/10 à penser que les entreprises pourraient faire plus.

Les entreprises ont un rôle important à jouer en matière de prévention des RPS et de nombreux leviers peuvent être activés. 

Il est par exemple possible d’agir en donnant du sens au travail des collaborateurs et en encourageant leur autonomie ainsi que leur montée en compétences, en leur témoignant de la reconnaissance, en facilitant l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle, en communiquant plus efficacement sur les changements ou encore en formant les managers au management.

Toutefois, pour mieux prévenir les risques psychosociaux aujourd’hui, il est nécessaire d’aller plus loin et d’adopter une approche globale et structurée. 

C’est pour cette raison que monMARTIN a développé une offre innovante et très complète sur ce sujet. 

Pour accompagner toutes les entreprises dans la prévention des RPS, elle a associé son expertise en matière de prévention santé par l’hygiène de vie au travail (ateliers, conférences, microlearning…) à celle d’un spécialiste des RPS fort d’une expérience de 20 ans : Xavier Chanard.

"L’offre que nous avons développée avec monMARTIN est concrète et en phase avec le réel. 

Elle garantit que l’on ne se perdra pas en cours de route et qu’il y aura toujours un équilibre, une balance entre la réalité de la vie de l’entreprise et la prévention santé. Elle repose sur 3 niveaux de prévention et s’adresse à tous les acteurs de l’entreprise – les collaborateurs mais aussi les managers et la direction - de façon individuelle et collective. 

Comme la prévention primaire, secondaire et tertiaire sont des mots dont le sens peut être un peu flou, j’ai pris l’habitude de parler plutôt des étapes avant, pendant et après.

L’avant - la prévention primaire donc - c’est une aide à la compréhension de la situation de l’entreprise sur le sujet des RPS.

Pendant – en prévention secondaire - viennent alors la formation, les groupes de travail, la sensibilisation et la conduite du changement au sens large. Il faut se demander comment on accompagne les incertitudes quotidiennes de la vie des entreprises pour que leur santé ne soit pas menacée. Cela passe donc aussi par le développement de compétences pour maximiser la performance, la gestion de conflits et la formation au management.

L’après - la prévention tertiaire - repose sur la gestion des crises à travers du coaching, de la médiation, un accompagnement émotionnel et une aide à la régénération. C’est aussi un accompagnement des services RH qui se sentent bien souvent seuls au monde dans la gestion du sinistre juridique afin de prévenir/anticiper le prudhomme et le processus de résolution de conflit »."